Réunion publique jeudi 19/01 salle des Fêtes à Juziers!

 

 

ALERTE POLLUTION

 

Habitants de Juziers, Gargenville et alentours

 

Votre commune est en ZONE SENSIBLE !!

 

Les dépassements fréquents des valeurs limites autorisées du dioxyde d’azote (NO2) et des particules fines (PM10 et PM2.5) ont conduit le préfet de région dans le Plan de Protection Atmosphérique pour l’Ile-de-France à définir une « ZONE SENSIBLE ».

Dans cette zone, il est prioritaire d’améliorer la qualité de l’air. (1)

Il faut le savoir ! La cimenterie de Gargenville située dans cette zone émet ces deux polluants depuis plus de 90 ans et envisage de continuer pendant encore 30 , 60 ans, si HeidelbergCement/Calcia obtient de l’administration l’autorisation d’ouvrir une nouvelle carrière à Brueil en Vexin.

Nous nous battons pour l’abandon de ce projet et la reconversion de l’usine.

Exigeons ensemble que l’air reste respirable et qu’il soit sans danger pour notre santé à tous !!!

 

ENQUÊTE PUBLIQUE.

 

Protéger l’eau potable

 

Une enquête publique est ouverte du 5 janvier au 6 février concernant les périmètres de protection des captages et forages d’eau potable de Sailly et Drocourt.

L’enquête publique ouverte à tous intervient avant une procédure de déclaration d’utilité publique(DUP), qui fixera concrètement les périmètres inviolables en vue de protéger les champs captants.

L’association vexinoise de lutte contre les carrières cimentières – zone 109 (AVL3C) s’est emparée du sujet.

« Le dossier ne dit rien sur l’influence que l’éventuelle carrière à Brueil-en-Vexin pourrait avoir sur ces forages et captages. Mais nous savons par l’étude hydrogéologique que le bassin d’alimentation des champs captants (zone où toute goutte d’eau tombée peut se trouver dans le forage ou le captage), recouvre en partie le secteur de la zone 109.

C’est ce secteur qui serait ouvert à l’exploitation du calcaire d’abord à Brueil, puis à Sailly », expliquent les opposants à l’extension de l’exploitation des carrières.

Ils craignent que l’activité d’extraction ait un impact sur le débit de la Montcient. Ils rappellent que ces champs captants alimentent actuellement les communes d’Aincourt, Drocourt, Saint-Cyr-en-Arthies, Fontenay-saint-Père, Sailly et Brueil-en-Vexin, et constituent une réserve en eau potable non négligeable pour les générations futures.

L’AVL3C invite tous les habitants de la vallée de la Montcient à participer à l’enquête publique d’une des trois communes où sont ouverts des registres d’enquête publique et d’y inscrire la phrase suivante :

 

« Je demande que soit définie au plus vite et déclarée d’utilité publique l’aire d’alimentation des captages et forages de Sailly et Drocourt conformément à l’orientation 28 du Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du Bassein de la Seine. »

 

L’inscription d’une partie de la zone 109 dans le périmètre de sauvegarde des champs de captage de Sailly et Drocourt serait bien sûr une victoire. Mais pour l’heure ce n’est pas encore à l’ordre du jour.

F.C.

Non aux carrières à Brueil-en-Vexin

 

 

C’est votre paysage, c’est votre air, ce sont vos oreilles qui vont souffrir, vous ne pourrez pas vous échapper !

Dîtes non aux carrières à Brueil-en-Vexin.

 

Concernés en tant que riverains impactés par les nuisances d’un tel projet, bruit, dégradation du paysage, pollution de l’air.

Pour Jambville, c’est une véritable catastrophe paysagère puisque la carrière serait visible à différents points de la commune (voir les simulations de points de vue). Ce que l’on verrait, on l’entendrait aussi, explosions, bruit du concasseur, circulation d’engins seraient le quotidien de cette
exploitation. Les particules émises par la manutention du calcaire ne manqueraient pas de se disperser en direction de
Jambville, la carrière se situant sous le vent dominant.

 

Et ce projet, c’est quoi au juste ?

 

L’histoire dure depuis 30 ans. La zone 109 située sur la commune de Brueil-en-Vexin a été imposée pour ce projet de carrière par l’Administration, l’Etat et les politiques, et a été une condition de l’intégration de ce territoire dans le PNR. Elle donne tous les droits au cimentier Calcia, au mépris du reste. Le reste, ce sont les habitants, l’eau, les terres agricoles…

Depuis trente ans, les habitants s’opposent à ce projet.

  • En résumé ce projet de carrière implique :
    l’extraction de calcaire sur une superficie de 104 hectares, à moins de 600m des habitations, à une profondeur variant de 20 à 40 m, et cela sur une période
    de 30 ans
  • l’implantation d’un concasseur et d’une « base de vie », autrement dit un énorme garage à engins de chantier, situés juste sous l’ancien prieuré St
    Laurent, c’est à dire dans une zone visible à 15km
  • l’implantation d’un convoyeur à bandes pour acheminer les matériaux extraits, de Brueil-en-Vexin à Guitrancourt
  • au-delà de 30 ans d’exploitation, l’extension de la carrière sur la commune de Sailly.

Les impacts les plus graves

 

qui nous semblent inacceptables sont la menace sur la ressource en eau potable et la suppression de terres agricoles.

En effet, le bassin versant de la Montcient, où se situe la zone du projet de carrière, est nécessaire à l’alimentation des forages d’eau potable de Meulan (desservant 55 000 habitants, plusieurs villes dont les Mureaux et un quartier de Cergy). Par ailleurs, l’extension de cette carrière sur Sailly se situerait sur le bassin d’alimentation du captage Sailly Drocourt. Les ressources en eau seraient inévitablement dégradées. L’industriel prétend exploiter à un mètre de la nappe
phréatique : que se passerait-il en cas de pollution accidentelle, ou tout autre incident de chantier ?

Quant aux terres agricoles, il est important de les préserver dans un contexte où l’on souhaite relocaliser les ressources alimentaires d’une région à très forte densité de population. La réhabilitation d’une carrière en terres agricoles est impossible, car la terre excavée, stockée sur place pendant une décennie au moins perdrait toute valeur agronomique.

 

Désaccord avec la COP21

 

Et si nous regardons plus loin, ce projet est en total désaccord avec les engagements de la COP21. Pourquoi ?

Comme vous le savez certainement, la finalité de cette carrière est de maintenir la dernière cimenterie de la région parisienne à Gargenville.

En terme d’émission de CO2, il faut savoir que l’industrie du ciment est la plus émettrice après le secteur énergétique (1tonne de CO2/tonne de ciment, soit pour l’usine de Gargenville 1000 tonnes de CO2/jour).

Par ailleurs, elle est située dans un bassin de 11000 habitants (Juziers + Gargenville), zone déjà fortement impactée par les émissions de particules liées aux activités industrielles, avec des préjudices sanitaires inévitables.

Le maintien de cette usine est à rebours des préconisation du GPSO, Grand Paris Seine Ouest, à savoir « le développement de nouvelles activités économiques non polluantes, le renforcement de l’attractivité touristique » dans la vallée de la Seine, et « la préservation des ressources (eau, terres agricoles,paysages) ». La Ministre de l’Environnement, Ségolène Royale, nous dit de son côté « ma responsabilité de Ministre de l’Environnement c’est de pousser en avant les transitions industrielles pour que les anciennes industries polluantes s’arrêtent et que l’on puisse construire, bâtir les emplois du futur… ».

Par ailleurs le ciment doit être produit et consommé avec économie, des solutions de substitutions au ciment existent déjà. Le maintien de l’usine de Gargenville n’est pas une solution d’avenir.

 

Et l’emploi dans tout ça

 

Rappelons que la cimenterie de Gargenville date de 1921 et qu’elle ne compte plus aujourd’hui que 103 emplois. Elle en aurait 40 si elle était modernisée et le Projet de carrière ne créera pas d’emploi selon les dirigeants eux mêmes.

 

 

 

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